Equipes de recherche

Le Centre recherche en CardioVasculaire et Nutrition (C2VN), unité mixte de recherche AMU/INSERM/INRA rassemble 190 chercheurs statutaires, universitaires, médecins, personnels techniques et étudiants au sein des facultés de Médecine et de Pharmacie et se compose de 5 équipes de recherche.

Le C2VN déploie une expertise sur toutes les voies et cibles impliquées dans la physiopathologie de l’endothélium, avec pour objectif d’identifier des biomarqueurs et biothérapies innovantes, qui puissent explorer le vaisseau et permettre sa réparation ou régénération.

Le C2VN mène une exploration large autour de la thrombose veineuse, du rôle des plaquettes sanguines au cours des pathologies vasculaires et inflammatoires et de celui de l’adénosine en pathologie cardiaque, abordée par une recherche translationnelle et expérimentale, avec une expertise sur des bio banques et cohortes de patients.

En ce qui concerne la nutrition, le C2VN axe sa recherche sur le risque vasculaire associé à l’obésité et au diabète, particulièrement sur l'application de nouvelles méthodes pour imager et quantifier la graisse ectopique, et sur l’effet du micronutriment, notamment les vitamines liposolubles.

Pour soutenir ses études, le C2VN a notamment développé des plateformes en rapport avec les pathologies ciblées, pour certaines labellisées par AMU, et est impliqué dans la coordination de consortiums nationaux et internationaux.

Les recherches menées dans l’Unité Biodiversité et Biotechnologie Fongiques (BBF) sont axées sur la capacité des champignons filamenteux à dégrader des polymères complexes. 

Les domaines d'étude intègrent des recherches fondamentales et appliquées sur l'adaptation des champignons à une grande diversité de substrats et à des conditions environnementales défavorables, et sur les déterminants biochimiques et structuraux des enzymes actives sur des polymères naturels et artificiels récalcitrants à la dégradation.

Un des objectifs de ces recherches est de caractériser les systèmes enzymatiques fongiques et de proposer des bio-catalyseurs pour la valorisation de la biomasse végétale pour la chimie et l'énergie. L'enjeu de cette recherche est la concrétisation de bio-procédés basés sur des ressources carbonées renouvelables comme substitut au carbone fossile dans une perspective de bioéconomie circulaire.

Le projet CERIMED est porté depuis 2005 à Marseille par l’Université Aix-Marseille (anciennement Université de la Méditerranée) en liaison avec de nombreux laboratoires, institutions et industries nationales et Européennes. Cerimed propose d’offrir sur un même site un espace de synergies et de discussions entre les différentes disciplines des sciences de l’imagerie médicale, en liaison étroite avec l’industrie.

Le but est de créer en Europe d’un pôle d’excellence regroupant les compétences et les infrastructures permettant de mener un programme de recherche et développement ambitieux, pour la conception et la validation des prochaines générations de systèmes d’imagerie, dont on sait qu’ils contribueront de manière décisive à la solution des grands problèmes de santé publique.

L’ambition affichée est de donner à l’Europe une position dominante sur le marché de l’imagerie médicale en renforçant la synergie entre tous les acteurs concernés, institutionnels et industriels.

Le Centre de Cancérologie de Marseille (CRCM) est affilié à l'Inserm (UMR1068), au CNRS (UMR7258), à l'Université Aix-Marseille (UM105) et au Centre de Lutte contre le Cancer de la région PACA, l’Institut Paoli-Calmettes.

Il comprend 19 équipes et 14 plateformes technologiques et rassemble près de 400 personnes dont le travail porte sur la biologie et la médecine des cancers, à l’interface du physiologique et du pathologique, du fondamental et de l’appliqué, de la recherche et de la clinique. Ce continuum entre recherche fondamentale, recherche translationnelle et recherche clinique est vraiment la marque de fabrique du CRCM. À titre d’exemple, un grand nombre de publications du CRCM sont cosignés par des scientifiques et des cliniciens.

Les domaines de recherche explorés comprennent les réseaux de communication (signaux, récepteurs de surface, interactions moléculaires…) qui règlent l’action des cellules cancéreuses et des cellules immunitaires et l’identification d’altérations génétiques (de la mutation ponctuelle d’un gène à des anomalies chromosomiques plus complexes), épigénétiques et du microenvironnement tumoral (cellules immunitaires, fibroblastes,.) qui conduisent à transformer une cellule saine en cellule tumorale et à promouvoir sa dissémination.

Ces travaux ont déjà contribué à améliorer notre compréhension de la maladie, à mieux appréhender la façon dont les cellules immunitaires la combattent et les stratégies qu’utilisent les cellules tumorales pour tenter de leur échapper. Ils ont également débouché sur la découverte de nouvelles cibles moléculaires qui font aujourd’hui l’objet d’applications diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie.

La problématique fondamentale des recherches développées par l’équipe de Pharmaco-Chimie Radicalaire de l’Institut de Chimie Radicalaire (ICR) UMR CNRS 7273, de la Faculté de Pharmacie de Marseille est centrée sur l’obtention de nouvelles molécules à potentialités pharmacologiques via le développement de nouveaux outils synthétiques utilisant les réactions par transfert monoélectronique. Le développement de ces nouveaux outils pharmacochimiques radicalaires est articulé autour de trois méthodologies principales : les réactions SRN1 et apparentées, la stratégie TDAE, les réactions avec l’acétate de manganèse. Celles-ci sont associées à différentes réactions (cyclisation, couplage métallo-catalysé…) assistées ou non par la technologie micro-ondes et en privilégiant des protocoles respectueux de l’environnement. A l’heure actuelle, ces 3 méthodologies définissant de nouveaux outils synthétiques pour l’obtention de nouvelles molécules à potentialités anti-infectieuses sont déclinées selon 5 grands axes.

I. Projet « Quinazopôle » (quinazolines à visée antiplasmodiale)

II. Projet « imidazole et thiazole» (antiparasitaire : Trichomonas…)

III. Projet « Quinone » (anti-Alzheimer et maladies à prions)

IV. Projet « Benzodioxole et apparentés » (antiviral)

V. Projet « Furane» (antiparasitaire : Leishmania…)

Ces travaux de recherche s’appuient d’une part sur l’utilisation d’un plateau technique « micro-ondes » original et performant dédié à la « Chimie Verte » (plateforme comprenant 4 réacteurs micro-ondes dont 1 avec passeur et permettant de réaliser des réactions, en parallèle, avec contrôle de la température et de la pression, dans des réacteurs de 0,5-2 mL jusqu’à 1 L) et d’autre part sur l’adhésion de la chimiothèque locale de l’équipe PCR (plus de 1500 composés) à la chimiothèque nationale permettant de favoriser de nouvelles collaborations avec des biologistes universitaires et industriels et mettre en évidence de nouvelles propriétés biologiques par l’intermédiaire de criblages.

L’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) développe une approche intégrative pour l’étude de la biodiversité et des systèmes socio-écologiques.  L’IMBE apporte ainsi des connaissances fondamentales et appliquées sur les fonctions, la dynamique historique et évolutive de la biodiversité de tous types d’écosystèmes méditerranéens, depuis la construction des paléo-écosystèmes jusqu’à leur devenir dans le contexte du changement global. Ces apports incluent également les liens avec la société civile d’une part et les enjeux de santé humaine d’autre part. 

A travers son implication dans la recherche, la formation et la valorisation scientifique, l’IMBE participe activement à la transition environnementale et au développement durable pour la définition de politiques environnementales tant locales que nationales et internationales.

L’IMBE comprend en majorité des biologistes spécialisés dans les divers domaines de l’écologie mais aussi des chimistes, des juristes et des spécialistes en sciences médicales ou pharmaceutiques. L’IMBE s’intéresse aux systèmes biologiques marins, terrestres et aquatiques, des milieux montagnards aux écosystèmes littoraux à différentes échelles d’organisation du vivant. La transition vers un état plus résilient et moins vulnérable de ces écosystèmes, leur conservation et leur restauration ainsi que les effets de leur dégradation sur la santé humaine sont au cœur de nos recherches interdisciplinaires et de nos diverses actions de formation.

Créée en 2012, notre Unité Mixte de Recherche est placée sous les tutelles d’Aix-Marseille Université, Avignon Université, le CNRS et l’IRD. Elle est organisée en sept équipes pluridisciplinaires multi-tutelles et compte plus de 250 collaborateurs dont 170 permanents (97 enseignants-chercheurs,  29 chercheurs; 54 ingénieurs et techniciens, 60 doctorants et 15 CDD). Elle est implantée sur six sites métropolitains sur les aires d’Aix-Marseille ou Avignon et sur deux sites ultramarins (Nouvelle-Calédonie et Martinique).

Film de présentation 

https://tv.imbe.fr/portfolio_page/imbe/

Les équipes :

• Paléoenvironnements et Processus Macroécologiques (PPM)
• Origine et Evolution de la Biodiversité (OEB)
• Vulnérabilité Ecologique et Conservation (VEC)
• Ingénierie de la Restauration des Patrimoines Naturel et Culturel (IRPNC)
• Diversité et Fonctionnement des Molécules aux Ecosystèmes (DFME)
• Biomarqueurs, Environnement, Santé (BES)
• Biotechnologie Environnementale et Chimiométrie pour la valorisation de la biodiversité (BEC)

L'Institut de Neurophysiopathologie (INP UMR7051), dirigé par Michel Khrestchatisky, créé au 1er janvier 2018 sous la tutelle du CNRS et d'AMU sera hébergé dans des locaux rénovés au sein de la Faculté de Médecine de Marseille. Cette opération s'inscrit dans le projet NeuroTimone visant à former un pôle d'excellence des Neurosciences. L'INP a pour particularité de conjuguer recherche publique et privée au sein d'un Laboratoire Commun de Recherche, notamment grâce à l'association avec la société de biotechnologies Vect-Horus. L'INP regroupe ainsi près de 150 personnes réparties en 11 équipes de recherche, dont 3 émergentes sous la responsabilité de jeunes chercheurs. Les objectifs des équipes de l'INP sont de mieux comprendre l'organisation et le fonctionnement des cellules neurales, ainsi que les bases moléculaires et cellulaires du comportement et de différentes maladies du système nerveux (maladies neuro-développementales, neuro-dégénératives, neuro-inflammatoires, neuro-oncologie). L'INP a pour ambition de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques sur les plans moléculaire et cellulaire, d'améliorer le ciblage d'agents thérapeutiques vers le cerveau, et de valoriser ses recherches au travers de brevets et en promouvant le transfert vers la clinique. Des plateformes technologiques (PFRN, PFNT) dans les domaines de l’imagerie, de l'étude des interactions moléculaires et des cellules souches (iPS) sont labellisées et adossées à l'INP, renforçant ainsi son potentiel de recherche.

Le laboratoire MCT est une Unité de Recherche labellisée Inserm, AMU, IRBA, qui étudie le rôle des membranes bactériennes dans la résistance aux antibiotiques. C'est une structure interdisciplinaire à l'interface de la biologie (étude des transporteurs membranaires, identification de nouvelles cibles thérapeutiques) et de la chimie (conception, synthèse et optimisation bio-guidée de molécules organiques).  

The main goal of MEPHI is to be in the global top-ten units for research in clinical microbiology and infectious diseases, microbiology of microbiota, including microbiota-host relationships, anti-infectious drug resistance and monitoring, paleomicrobiology and translational research; and in the global top ten in terms of knowledge transfer in clinical microbiology including surveillance of diseases and clonal emergence. To achieve these objectives the MEPHI will pursue excellent research driven by scientific curiosity, expanding and illuminating its objects of study by applying renewed technologies; pursuing an open research and integrating researches from the most fundamental aspects to the human and social science research on populations in the field of infectious diseases and clinical microbiology; and will collaborate with VITROME and other research units in IHU Méditerranée Infection. 

L’UMR VITROME (Vecteurs – Infections Tropicales et Méditerranéennes) est une des deux UMR issues de l’URMITE, enrichie de nouvelles équipes pour de nouvelles approches dans la recherche en maladies Infectieuses et tropicales. Cinq équipes sont localisées dans l’IHU Méditerranée infection. Les maladies vectorisées et leurs arthropodes vecteurs (comme les moustiques, les tiques, les poux, les puces,…), les zoonoses, et les maladies parasitaires sont au cœur d’une recherche technologie et observation – driven, qui bénéficie des équipements et plateformes de l’IHU Méditerranée infection. Les techniques de surveillance des maladies infectieuses (depuis la surveillance épidémiologique à la surveillance génomique) et une approche en sciences humaines et sociales sont développées. VITROME compte 3 équipes outre-mer : à Dakar, ou les équipes de l’IRD mènent une recherche sur le paludisme et les maladies émergentes, Papeete, à l’Institut Louis Malardé, centre de reference et de surveillance pour les maladies infectieuses dans le Pacifique, et Alger. L’échange et le transfert de technologie sont permanents entre les différents sites.